PageS InattendueS

J' invite les gens que je rencontre, ici et ailleurs

à me souffler un passage apprécié de leur lecture.

Se tisse alors le fil des mots ¨peut-être un reflet de soi -même¨, à celui du portrait.

Une résonance à amener les gens à partager, à s'exprimer.

 Francis J.                                                           

"L'avenir, aussi bref soit-il, constitue la vie d'un homme

 au même titre que son passé. Demain et hier s'articulent

 comme une porte et son chambranle, avec pour charnière l'instant présent."

(Barry UNSWORTH, Le Joyau de Sicile).

 Aurélie A.                                                               

"Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse,
La honte, les remords, les sanglots, les ennuis,
Et les vagues terreurs de ces affreuses nuits
Qui compriment le coeur comme un papier qu'on froisse?
Ange plein de gaieté, connaissez-vous l'angoisse?
..."
Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire

c'est également une invitation à voir le film
« Un ange à la mer » du Belge Frédéric Dumont

 François V.                                                                           

¨He saw him first as a dark shadow that took so long to pass under

the boat that he could not believe its length.'No,' he said. 'He can't be that big.' ¨

Ernest Hemingway: The Old Man and the Sea

 

  Dominique L.                                          

Les dernières lignes de L'Empreinte de l'Ange de Nancy Huston : "Et c'est la fin ? Oh ! non. Je vous assure que non. Il suffit d'ouvrir les yeux : partout autour de vous, cela continue "

                      Yves H.                                   

¨Je me suis replongé dans mon livre de chevet, il ne me quitte pas depuis mes 16 ans et je m'y replonge systématiquement lorsque je prépare mes cours pour les étudiants. Ce livre est physiquement jamais loin de l'endroit où je dors... C'est à cause de lui que j'ai choisi ma voie.

Wassily Kandinsky, Du spirituel dans l'art, et dans la peinture en particulier, manuscrit terminé en décembre 1909, première édition en 1911.

Mon livre en particulier est une édition de poche chez Folio essais datant de 1989.

p.112 " En règle générale, la couleur est donc un moyen d'exercer une influence directe sur l'âme. La couleur est la touche. L'oeil est le marteau. L'âme est le piano aux cordes nombreuses.."

 Julien R                                                          

  " Lorsqu'un fait semble contredire une longue suite de déductions, c'est que l'on l'interprète mal."
  " Sherlock Holmes - Etude en rouge ", sir Arthur Conan Doyle.

 

 Hans R.                                                                

               ¨Pourquoi pleurer pour le soleil

                à travers de tes larmes

                tu verras point les étoiles¨.

               Jacques Mesrine "l'instinct de la mort"

 Alfredo Fernandez A.                                                           

"...Si franc qu'on le suppose, le rire cache une arrière-pensée d'entente, je dirais presque de complicité, avec d'autres rieurs, réels ou imaginaires. Combien de fois n'a-t-on pas dit que le rire du spectateur, au théâtre, est d'autant plus large que la salle est plus pleine;..."
Extrait tiré du livre Le Rire de Henri Bergson, éditions Puf, (page 5)

Pauline B.                                                 
     
"...il y a sûrement un paysage magnifique derrière ce brouillard et ce n'est pas parce qu'ils ne le voient pas qu'il n'existe pas. La foi en la vie,  c'est de croire qu'il existe et qu'il y a une place pour toi derrière le brouillard. En ce moment, tu penses que tu es tout petit, sans importance, mais quelque part, derrière tout ce gris, une place t'est réservée, où tu seras heureux... Alors ne juge pas ta vie par rapport à ce que tu es aujourd'hui, juge-la en pensant à cette place que tu vas finir par occuper si tu cherches vraiment sans tricher..."

un extrait du livre de Katherine Pancol.

"Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi".

                               Cédric S.                                   

                          ¨Mais qui croira mon histoire? Moi-même parfois

                            je me demande si tout cela est réellement arrivé...¨

                            Jirô Taniguchi – Un ciel radieux.

Julien  C.                                               

¨ Parle, parle mais agit que ta parole soit acte¨.

  Ulysse – James Joyce.

           Enès R.                                    

             ¨ Regarde, Petit Renard, les étoiles, comme elles scintillent et étincellent.

               Certaines sont mortes depuis longtemps. Mais elles continuent de briller

               dans le ciel du soir, car vois-tu, Petit Renard, l’amour comme les étoiles¨

               ne meurt jamais…¨ 

               Un extrait du livre de Harlan Coben ¨ Ne le dis à personne…¨.

Pierre B.                                            

"- C’est peut-être ce qui se passe quand on prend conscience

   qu'une seule goutte d'eau peut faire déborder l'océan..."

   Bernard Werber - L'ultime secret.

 

                        Grégoire L.                                   

¨Qui prend encore le temps, aujourd'hui, de grimper à un arbre en pleine ville? D'observer les oiseaux, de jouer dans les flaques d'eau après la pluie? D'aller jusqu'à la mer pour lui rendre un coquillage ?¨

Jirô Taniguchi, L'Homme Qui Marche.

          Pieter B.                                      

¨… Plonger dans les immondices avec une telle férocité…propulsé par les substances pharmaceutiques, la bouffe industrielle et son imbécilité congénitale…¨

Tristan Egolf, Le seigneur des porcheries.

                             Fabienne D.                                

                                  ¨ Mir ist es so, als ob Du hier bei mir säßest und ich sage Dir alles

                                    das, was ich ja in Wirklichkeit nur aufschreibe. Und Du erfüllst

                                    mit Deiner Liebe mein kleines Zimmer, und wir schauen heraus

                                    auf den großen Schloßteich, an dem ich wohne, und der volle

                                    Mond schaut gerade ins Zimmer herein. Wir sitzen ganz still und

                                    schauen uns mit ganzer Seele in unsere Augen und genießen

                                   das Bewußtsein des Zueinandergehörens.¨

 Extrait d’une des lettres de Rudolf Kaufmann à   Ingeborg Magnusson.                                  

       KAISER Reinhard, Königskinder - Eine wahre liebe,Berlin, Berliner    Taschenbuch Verlag, 2009

Zélia R.                                                                                     

 "Il me semblait qu'à tout moment la porte pouvait

  s'ouvrir et...Ce n'était qu'une incantation et tout

  ce que cela changea fut mes rapports avec les portes." 

  Les cerfs-volants de Romain Gary.

          Jef D.

        "Ce qu'il avait sous les yeux, c'était le signe toujours présent

         de la ruine où les hommes conduisent leur âme".

         " Le portrait de Dorian Gray " de Oscar Wilde.

                       Kevin D G.

Personne ne peut énumérer tous les cas où la consolation est une nécessité. Personne ne sait quand tombera le crépuscule et la vie n’est pas un problème qui puisse être résolu en divisant la lumière par l’obscurité et les jours par les nuits, c’est un voyage imprévisible entre des lieux qui n’existent pas. Je peux, par exemple, marcher sur le rivage et ressentir tout à coup le défi effroyable que l’éternité lance à mon existence dans le mouvement perpétuel de la mer et dans la fuite perpétuelle du vent. Que devient alors le temps, si ce n’est une consolation pour le fait que rien de ce qui est humain ne dure – et quelle misérable consolation, qui n’enrichit que les Suisses !

Stig Dagerman - ¨Notre besoin de consolation est impossible à rassasier¨

            

 Carole T. 

La perle était si adorable, si douce, et sa propre musique se dégageait d'elle: un chant de promesses et de délices, l'assurance du futur, de l'aisance, de la sécurité.
La perle. Steinbeck.

                      Annette G.

"Un tiède soleil d'automne tombait dans la cour de la ferme, par-dessus les grand hêtres des fossés. Sous le gazon tondu par les vaches, la terre, imprégnée de pluie récente, était moite, enfonçait sous les pieds avec un bruit d'eau ; et les pommiers chargés de pommes semaient leurs fruits d'un vert pâle, dans le vert foncé de l'herbage...
La barrière de bois s'ouvrit ; un homme entra, âgé de quarante ans peut-être, mais qui semblait vieux de soixante, ridé, tordu, marchant à grand pas lents, alourdis par le poids de lourds sabots pleins de paille. Ses bras trop longs pendaient des deux côtés du corps. Quand il s'approcha de la ferme, un roquet jaune, attaché au pied d'un énorme poirier, à côté d'un baril qui lui servait de niche, remua la queue, puis se mit à japper en signe de joie."
"Le vieux", conte de Guy de Maupassant
 

 Etienne S.

" On ne devient jeune qu'à 60 ans, mais alors il est trop tard."

                                             Picasso.

                                            

Valentina Z.            

¨Eindelijk zat ze. Ze hield haar adem niet meer in en ontspande haar spieren. Een aangename siddering voer door haar hele lichaam en eindigde in haar tenen.

Het kwam vast door de melk, ja, het kwam zeker door de melk. Het kwam vast doordat ze op meer dan tweeduizend meter in de sneeuw zat en half bevroren billen had. Dit was haar nog nooit overkomen, tenminste niet zolang ze zich kon herinneren. Nooit, niet één keer¨.

Paolo Giordano - De eenzaamheid van de priemgetallen.

 

Christine A. 

¨ L'enfant s'amuse, saute, danse et se jette dans tout ce que le  mouvement lui inspire. La grande danseuse après dix ans d'efforts journaliers, exécute des pas et des figures extraordinaires par leur beauté parfaite.

La vrai danseuse, après dix ans et plus d'efforts journaliers, oublie sa technique ( que son corps n'oublie pas ) et s'amuse, saute, danse et se jette dans tout ce que le mouvement lui inspire, tout comme l'enfant !..

L'apprentissage n'est que le stade intermédiare, stade pourtant indispensable ¨

Un extrait de ¨lettres à un danseur¨, écrit par Maurice Béjart, Actes Sud.

            La prochaine rencontre, c'est peut - être vous ! ?